BASA
- ~() - Ah! <1u'il est à cra in dr e 11u e no us pay ion s trop cher n otre impatie11 ce ! Quel ava ntage trou vons– nous à don n er à nos él èves cette audac e ou cet aplo1nb précoce. Le j e une eu fa nt en s era-t-il plus gracieux quand il sera fronde ur e t impu– dent? La j e une tille sera-t-ell e p i us intér essante quand elle aura pris les attitudes et les allures d'une mère ':-? L'individu conune la famiile et la société y gagneraient infiniment :> si l'on pouvait pro– longer ce temps où l'on est gau che et timide. Ce n ' est pas ce défaut qu'il fa ut com!Jattre en éducation, mais bien plutôt le défaut contraire. Laissez-nous la timidité, de quelque part qu'elle vienne : avec elle nous aurons, sinon des vertus, du moins nn précieux éloigne:rnent du vice. D'ailleurs si tout ce qu'on dit ici en faveur des représen.tations est vrai, je demanderai pour– quoi tous les élèves ne sont pas admis à y par– ticiper, })Ourquoi ce choix sévère) pourquoi ceux qui manquent le Jllus de ces avantages extérieurs en sont-ils toujours exclus, ou n'y font-ils t1ue de très-rares et de très-courtes apparitions. On parle encore de Ja t enue que ces représentat ions donnent à nos jeunes élèves! Mais cette tenue, indiquée par les rôles et les caractèr~s des personnes qu'ils représentent, est une tenue qu ' ils doivent bien vite ou– blier le plus souv ent. N'est-il pas au contraire '· lnslruclio11 1uinistéricll e ùu 1 G Ill ars 18 ~1, pag. i 8, i 9.
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