BASA
- 57 - plutôt à craindre que les jeunes gens n'empor– tent de tout cela la pensée que la vie aussi est une comédie, qu'il fau t y bien remplir son rôle, qu'ils deviennent ainsi frondeurs, audacieux, j e me gardera is de dire, avec un auteur pour– t ant grave, contempleur peut-être de Dieu et des hommes -i:-. Cette matière est au reste très-délicate et très– controversée. Les notables modifications qu'on a apportées à ce genre de délassement dans beaucoup de colléges, et mème dans ceux di– rigés par les Jésuites qui avaient donné les pre– miers l'exemple de cette innovation -:H:-~ enfin Ja mani ère sérieuse dont on étudie cette ques– tion dans un plus grand nombre encore, tout ce la montre que ce sujet est plus délicat qu'on ne saurait le croire. On ne pourrait en dire autant des sabbatines, des thèses et des examens publics, auxquels les Barnabites mettaient aussi la plus grande importance. Ces exercices offrent tous les avan– ta ge s des premiers, sans en produire les mau– vais résultats; quand ils réussissent, ils sont la gloire du maître, l'encouragement des élèves, l'espérance des parents et des amis· du bien. * P. Huguel. Délassemrnts permis . Chap. 17, N° 2. ** Qu e les tragédies el les comédie& , qu i ne doivent être faites qu 't>n latin , el dont l'usage doit être très-rare, aient un sujl'l sai nt et pieux; que les intermèdes des actes soient [tous latins, el n'aient rien qui s'éloigne de la bienséance, el qu'on n'y voie ni rôle, ni habit de femme . (Rat. stud., lit. llegl. Uect. , art. 13). ·
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