BASA

- 5~ - On ne négligea rien dans cette circonstance comme dans plusieurs autres, pour leur susci– ter des entraves; calomnies, faux rapports, tout fut mis en œuvre pour les perdre auprès du Roi et du Ministre, et ne pas laisser ainsi échapper l 'occasion de les sortir de l'enseignement; tou– tefois ils eurent le plaisir de revenir quinze jours après munis de leur diplôme de profes– seur, et comblés d'éloges et de félicitations par !'Excellentissime Magistrat de la Réforme. Glo– 'riosi tandem in nostrum hocce Collegium se se 1·eceperunt die primâ mensis novembris, collœ– tantibus viris bonis, frementibus vero in cassum invidis malignantium animis qui nullum non moverant lapidem ut ad teretes (delicates) Regis Administrivç aures nostram fitmam malignis dic– teriis per {as et ne(as discerperent extingue– rentque -::-. Un billet royal daté du 21 octobre de la même année déclarait en même temps le Collége Ducal de St-Bénigne d'Aoste COLLÉGE ROYAL. En consé(1uence, le 5 novembre suivant, après la messe du Saint-Esprit, tous les professeurs jurèrent en présence des élèves, et de plusieurs personnes étrangères au Collége, d'observer les lois et les règlements en vigueur. Ce serment fut prêté entre les mains de M. de Brissogne, nommé premier Réformateur des études dans cette province (15). Le neuf du même mois, le P. Gastaldi Préfet des études 1 :- Acla Colh•gii Sli Benigoi Cong. Sti Pauli, pag. 30.