BASA

- GO - prononça un cliscours empreint des sentiments de la plus vive reconnaissance pour l'auguste Souverain qui avait daigné accorder une telle faveur à ce Collége. Le mois de décembre sui– vant, aussitôt que toules les formalités néces– saires pour mettre cet établissement à l'instar des autres colléges eurent été remplies, et qu'un bref* de S.~ S. Benoît XIV eùt réglé la nomination des Directeurs spirituels, a in si que les règles à suivre dans l'exercice du culte religieux, eut lieu en présence de !'Évêque et d'une foule de per– sonnes distinguées le discours soiennel d'inau– guration des études. Mais il me tarde de satisfaire à un devoir de justice et de patriotisrne, et d'articuler un nom cher à nos souvenirs. Le P. Frassy Michel-Joseph– Balthazar, le maître de nos maîtres, naquit à Aoste en 1744 de Germain Frassy, et d'Anne– Marie Sarrasi.n 7H:·. Promu an sacerdoce au mois de novembre 1768, il commença presque en même temps à enseigner la fü1étorilJUe an Collége d'Aoste. Prêtre })Îeux et savant, orateur distingué, Pré- * Ce bref ful transmis à M. de Brissogne Réformateur des Eludes le 5 décembre 1772, par i\'I. le comte Lanfranchi de Honseco, alors chef du Magistral de la Réformn. ** Un personnage de sainlc mémoire, autrefois son élève l\L Duc Prieur de St-Ours, Vicaire-Général du diocèse, el _Supérieur du Grand-Séminaire, décédé le 17 avril 1 ssq,, nous a monlré plusieurs fois avec une religieuse vénération la chambre de ce père, au Collége.

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