BASA

xtn cles, c' est d'abord ce qu'il dit de la vigne dans la Vallée d'Aoste. Aux yeux de tous les voya geurs, cetle Province passe pour abonder en vin; ils sont pourtant loin de la vérité. Cette opinion tient à ce qup, la partie du terrain propre aux vignobl es est toute exposée aux regards de celui qui parcourt Je pays depuis St-~larlin jusqu'à Morgex inclusivement. Or, ·celle zône vinifère ne forme pas une moitié de notre Province et elle doit fournir le breuva ge à toutes les vallées latéral es , aux communes plus éle– vées qui sont néanmoins les plus peuplées . Il est pourtant vrai de dire que la Vallée d'Aoste, malgré les r.wa ges des insectes, appelés vulgairemeul gates, envoie encore du vin dans Je· canton du Valais . • n faut presque la vie d'un homme ponr ter– miner l'ouvrage d'une ' 'igne. L'immense charpente qu'exigent nos treilles est un objet de dépenses énormes et d'étonnement pour l'étranger. Plusieurs ont dejà fait des spéculations pour réduire cet article de dépenses; mais l' expérience démontre que la treille chez nous produit évidemment beaucoup plus que l'espalier; la généralité se corrigera, par con séquent, avec peine de ce prccéfle . " Il observe, en parlant des mùr icrs : Depuis un demi siècle environ, cette plante a été introduite dans ce pays et l'on s'est ap pl iqné à cultiver les vers-à-soie. D'abord cette produdion a fai t des pro– grès rapides, et la m:mie des milriers était arrivée à un point qu'une multitude de pra iri es se virent métamorphosées en forêts. Soit qu'on y ait reconnu de l'abus , so it que, par les intempéri es ùu printemps, le yer-à-soie n"ait pas réussi , c'est une spècu1ation

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