BASA

XVIII tombées sur le Mont-Cervin el le Mont-Rose , gonflè– rent les torrents .. qui prennent leur source au pied .des glaciers de l'un et de l'autre pic, les eaux ainsi .grossies traversèrent ave c fu reur les deux vallées qui les resserrent, et entrainèrent dans leur cours impé- tueux des prés, des champs , des ponts, des roules, des villages même et remplirent de désolation surtout la commune de Valtournanche . Séance du 23 mai 1861. C'est encore M. le chanoine Gorret qui attire l'attention de l' assemblée sur un nom ean mémoire sorti de sa plume. J;auteur développe avec lucidité les raisons que la Vallée d'Aoste pourrait apporter . afin d'obtenir un ch emin de fer. Une voi e de ce .. genre serait d'abord facile il alimenter à cause des nombreuses carri ères d' anthracite enfouis au sein àe nos montagnes; elle servirai t en su ite mer– veilleusement à transporter les touristes qui afiluent ..en été, el les nombreux voyageurs qui trave rsent la province dans toules les saisons ; enfin le Pié– mont y trouverait de précieux ava ntages à cause de la facilité dont serai t favorisée l' exploitation des innombrables produits du territoire valdotain. . M.. le Ch. Gorret ajoute que sa proposition n'est pas une illusion et en core moins une idée no uvelle et il appuie ceUe dou ble assertion 1° sur les fa cultés accordées par le gouvernement pour fair e des études au sujet d'une voie ferr ée d'Aoste :\ Ivrée; 2° sur le plan tracé par M. le médecin Vagneur d'après }'invifation de l'lntendant d·Aoste; enfin 3° sur l'in– têrêt public: car ce tte ligne qui rel :erait Paris et