BASA

-H- peu admi ssible. D'a illeurs, l'unité de pla11 cl d'n:x t:·– cution est suffisamment constatée par les 1110111 1- ments qui nous restent, tels que les remparts, les portes avec leurs propres noms parfois un peu al té– rés par les dialectes vulgaires, cl ceux même des rues qui se sont conservés la plupart jusqu es dan s les chartes du moyen-âge . Si les dix cohortes ro– maines qui campèrent alors à Aoste, pouvaient y revenir aujourd'hui, un coup d' œil leur suffirait pour qu 'elles sussent chacune reprendre leur station , sauf à les faire dégager de quelques édifices moder– nes qu'elles y pourraient trouver. An-dess us de la porte principale appel ée prétori enne el des deux portes latérales qui se présentent de front, on re– marque des reste s de bas-reliefs qui deva ient être les emblèmes des richesses du pays, etc. C'est dan s l'espace compris par les troi s autres' portes parallè– les et de même dimension qui leur correspondent, et par les tours qui les flanquaient à droite el ù gauche que les légions déposaient leurs enseignes surmontées des aigles romaines auxquelles elles ren– daient un culte. C'étai ent les ùipatentes portœ dont parle Virgile . Tous ont vu et admiré le frontispice du theâlrc romain et les beaux restes d'amphithéùlre qu' on trouve dans le couvent des sœurs de Saint Joseph. Quelques-uns l'appellent mal à propos cirque ou colisée. Ce théâtre était plus grand que celui de Cimié ( Cemela ) l'ancienne capitale de la Ligurie , dont j'ai vu les ruines en '1830. D'après la manière de penser des archéologues li guriens , celui-ci con– tenait hui1 mille spectateurs , tandis que celui-l;'t

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