BASA

- 17 - maison Lorraine , bùlie sur l'emplacement qu 'occu– pait la ru e principale qui s'étendait de la porte prétorienne à la porle décumane, on découvrit une portion de rue romai ne. Ce petit échantill on indi– que ce qu e devaient être les rues d'Aoste aux jours de son ancienne splendeur. De grandes dall es bien unies formaient une surface un peu convexe , ce qui facilitait l'écoulement des eaux sur l es deux bords . De petites distances en petit es distances on voyait des conduits qui emmenaient l'eau dans cha– que souterra in ( c'était la cloaca rnaxirna d'Aoste ). La rue, y compris les deux trottoirs, était large de 9 mètre s et 0,46 . L'étranger qui désirerait avo ir <ruelques notions plus dé taill ées sur les antiquités de notre cité, n'a qu'à consulte r l'ouvrage de notre collègue, M. le chevalier Aubert, sur la Vallée d'Aoste. Il ne laisse plus rien à désirer en ce genre. 22° Il est aussi des .monuments qui , quoique meubles, devraient rester dans l'endroit même où ils sont découverts , à cause de l'intérêt local qu' ils présentent pour l'histoire. De ce nombre sont l'autel de Diane, trouvé en 1858 dans la cathédrale cl' Aoste , le grand bas~ in monolithe ( ancien sarcophage ro– main ) qui aurait servi long-temps, à ce que l'on croit, pour le baptême par immersion. Ce bassin était dans l'église baptismale près des fonts baptis– maux · actuels, maintenant il se trouve dans la cour de l'archidiaconé. Je ne dois pa s non plus omettre cet autel, d'un seul bloc en marbre , dont l' origine remonte à la primitive Eglise ; il est déposé dans la chapelle sous le chœur ( la confession ), ainsi que des colonnes de la même époque. On conserve · 2