BASA

- 18 aus:; i dans la calhédrale un dyptique en ivo ire, vra r chel~ d 'œuvrc de l'art. Il date du consulat de Probus, savoir : de l'an 406; et représente l'empereur Honorius revêtu de ses insignes militaires . Cette égl ise pos– sède de plus un camée admirable qui exerce la sagacité des antiquaires . Je ne parle point des deux mosaïques dn chœur ; les archéologues, ne sont pas . bien d' accord pour déterminer leur âge, En 1845, Mgneur Jourdain fit faire dès fouilles dans le cimetière de Saint-Lauren t où devait exister autrefois un temple de Seviri Augustales . On y découvrit de nombreuses dalles de marbre formant le pavé d'un péristyl e, des colonnes brisées, un énorme sarcophage et plusieurs tombeaux .chrétiens. C'est là aussi qu'on trouva en 1500 le tombeau de St Gal, en marbre blanc avec son épitaphe , sons la date du 5 octobre, la 'l 2mc année après le consulat de Paulin le jeune, indiction xm 0 , ce qui coïncide avec l'an 546. Cc précieux monument fut alors transporté dans la chapc1lc souterraine de l' église coll égiale; plus tard, Je 3 octobre ·~ 8t7.', le prieur Linly, pour lors Vica ire Apostolique du diocèse, le fit transporter au chœur de l'église, où. il fut placé dans la ni che septen tr ionale . Dans ln chapelle sou– terrai ne de la Collégiale (confe ssion ), les colonnes qui en soutiennent la voùte sont aussi romaines. On voit également dans l'intérieur de cette église ·et à ses al en tours un grand nombre de dalles romaines en marbre, outre quelques débris de monuments. Pareillement tout le pavé du grand vestibule de la ca thédrale et le lon g tablier de la nef du milieu , les marc.hes pour entrer au sanctuaire sont des dal-

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