BASA
- rn - le5 romaines en marbre. El combien l'œil expert et oLserva leur ne voit-il pas de ces sortes de pierres dans les murs des édifices, dans le.s cours, dans les jardi ns des particuliers et ailleurs l 25° Des auteurs d'une époque assez rapprochée de nous' c'est-à-dire du xv1me siècle parlent d'obé– lisques et de pyramides, mais ils ont disparu. 24° En fo isant des excavations pour aplanir la place Saint-François, aujourd'hui Chales-Albert, et jeter les fon dements du nouvel hôtel de ville, -on mit à déco uvert l'emplacement de la basilique ro– maine au sud sud-est de cet édifice : divers monu– men ts qu'on a découverts dans cette occasion en allestai cnt le . luxe. C'est dnns ce t endroit que les décurions rcpr j)sen tanl le s sénateurs à Rome, te– naient leurs assises. C'est aussi là que , dans un pi– lastre moderne qui toucl ait presque à ce local , on trouva, en la dégagermt de la chaux qui la masquait, la grande inscrip tion déd icato ire d'un édifice public, probabl ement élcvè pa r dt' cret des décurions (D. D. ) à un des ftl s de l' empereur Auguste. Le nom qui n' étail indiqu é que par une initiale y manque par la cass ure de l'énorme pierre en tuf, transportée depuis dans la cour nord-est de l' évêché. Que n' avons-nous pu y retrouver aussi les archives qui devaient ren– fermer les harangues· prononcées par nos orateurs romains , les sentences et les décrets des décurions , leurs correspondances aYec la capitale et avec les autres cités de l'empire! A ce propos je me permet– trai de faire observer que dans les premiers temps, h' Forum servait. de barreau, car la justice se ren-
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