BASA

- 20 - dail snr la pl ace publique; c'es l pourquoi les tri– bunaux on t retenu le nom de f'o1·um. 25° Si je sors de la cité el que je prenne la route des Alpes Graies, c'est-à-dire , àl'ou-esl,nous Y trouverons encore de quoi intéresser la curiosi té de l'archéologue . Des restes de monuments se pré– senteront à son œil inves tigateur. En effet , sur les bords de l'ancienne voie romaine don t la moderne s'écarte parfois, on a rencont ré en dirnrs endroits, l or~qu' on a eu occasion d'y pratiquer des fouille s, des tombeaux romains, contenant comme à l'ordi – nai re des urnes cinéraires, des lampes sépulcrales , des fioles lacrymatoires et autres vases et objets de ce genre. On en a tlécouver t entre autre s un très -grand n ombre, dan s un champ au nord-ouest de Château-Fleury, au mid i de la grande route; ils ét aient d'une très-belle forme et bien conservés . Le tout paraissait ê tre du règne de Tibère ; ce qui nous a semblé indiqué et pa r la beaut~ des vases en terre cuite, et par une médaille de Drusus avec la piété au revers, acconipagnée d'une plume mé– tallique, romaine, objet extrêmement précieux trouvé à neuf pieds environ de profondeur. On en a auss i trouvé sur le te rritoire de Chésalet et ailleurs; !'énu– mération en serait ici trop longue . Je citerai CGj}en– dant la découverte faite ù Pré-Saint-Didier en 1825 , d'une granûe urne funéraire couverte d'une ardo ise, elle était à l'angle nord-ouest du pont neuf de la Doire. Cetlc urne cortenait des ornements calcinés, une lampe sépul crale , plusieurs fioles et un grand nombre de pierres lrav~üllées arlistemenl et don t quatre m'ont é\é données. Deux de ces pierres ont la

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