BASA

- '23 • lier aux Romaius, à cause des mines qu'elle ren– fermait, et dont on voit encore les galeries. 34° Mais, revenons ù Aoste et dirigeons notre marche vers le Grand-Saint-Bernard, nous y rencon– trerons de nouveau des nom romains, tels que Pe– tit-Quart, Mont-Joux, Les Cluses (Cl us~ ) , à Gignod ; Pré-de-Mars, à Bosses, elc.: et de plus, là, comme dans le reste de la vallée, se présentent aussi des vestiges de routes romaines. A Saint-Hhémy, jadis station romaine, appelée Endracinum on a découvert une grande quantité de briques romaines avec plu– sieurs autres objets. Arrivés à l'hospice du ·crand– Saint-Bemard, nous y trouvons un intéressant musée formé, pour la plus grande partie, de tablettes vo– tives, de statues, de styles, de médailles depuis le Haut-Empire jusqu'au treizième ' siècle, et une infi– nité d'autres objets ,trouvés la plupart par MM. les RHds Chanoines du Grand-Saint-Bernard, sur le point culminent du passage des Alpes Pennines (in summo Pennino) des itinéraires romains ), aujourd'hui plan de Jupiter appartenant au Duché d'Aoste. Son Aftesse Royale le Duc de Savoie leur a · permis de s'appro– prier les objets qu'ils découvriraient dans cette loca– lité .où il ne leur arrive presque jamais de faire des fouilles sans en obtenir quelque résultat, . 35° Enfin, si nous descendons cette Vallée pour faire une dernière exploration dans les environs d'Aoste , nous apprendrons encore qu'à Roisan, com– mune située sur la rive gauche du Buthier, à huit kilomètres à peu près de la cité, entre autres rèstes de monuments romains on a découvert une ins– cription funéraire d'une branche de la famille Julia.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=