BASA
- 28 - du Haut-Empire , en commençant mènlC' par re~· monétaires d'Auguste. 59° Je ne di s rién des minières d'or et de cuivre exploitées par les Romains, et dont quelques-unes ont laissé le nom à l'endroit ; telles que Aurifo~ dinœ à Courmayeur, selon plusieurs auteurs, Vicus Aesiœ aujourd' hui Vincorèze à Verrayes, nom d'un hamean placé entre deux galeries d'anciennes mines de cuivre. Je passe sous silence tant de noms de lieux, comme Pons Sua'vis, nom de l'ancien pont resté au moderne dit Pont-Suaz; Sex Plat, Saxum Planum; Vi-bèches, dans les chartes Viœ beccarum; et un grand nombre d'autres qui peuvent facilement être connus par quiconqu e_ n'est pas étranger à la lan– gue latine. Le mot becca paraît être resté du celti– que des Salasses , aussi bien que plusieurs autres, latinisés par leurs successeurs; de ce nombre se– raient Terniacum, Torgnon; Morjacium, l\forge-x, e tc. 40° Avant de terminer ce Mémoire, j'ajouterai quelques mots sur les vestiges d'un autre ger:tre de monuments romains. Au printemps de 1861 je vou– lus faire cons truire un mur sur les bords du Bu– thier dont l es eaux avaient emporté une portion du pré de l'île au bas de la ferme du Batz. Ort décou– vrit à cinq mètres environ de profondeur dans un sens parallèle au cours de la rivière, six grandes pi,erres d'un tuf dur; placées horizontalement et ayant les mêmes dimensions. On en mesura une, elle avait en longueur et en largeur deux mètres et soixante centimètres. J 'a i jugé que c'était des restes d' une ancienne digue romaine; la qualité de ces pierres fort en usage chez les Romains, leur forme , el la
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