BASA
-4- faussaires, mais de vé ri tables monnaies, frappées au coin de leurs gouvernements respectifs , dans des . circonslances critiques po ur le trésor de l'Etat ; et ils appuient leur proposition en affirmant qu'avec les seules monnaies fourrée s on peut forme r une colleclion entière de tous les tipes consulaires que nous connaissons, semblables à ceux qui sont d'ar· gent mass if. Ils avouent cependant que les mon· naies fourrées sont généralement plus grandes que les monnaies ordinaires et qu'il s'en trouve pl usieurs de style barbare; et ils concluent de là que, se distinguant ainsi des monna ies d'a rgent , elles auraient été trop faci lemen t reconnues; per– sonne en conséqüence n'aura it pu être trompé. Ils ajouten t cnfln, pour élablir toujours mieux leur pro– posiLion, que plusieurs monnaies den telées se trou– rnnl également fourrées ; observation inutile puis– qu' on la faite dans tou s les temps . Je demandera i en premier lieu : si les monnaies fo urrées ont été fr appées par l'ordre des mag islra ts preposés ù la fabrica tion de la monnaie , quelle uécessilé y avait-il de les faire plus grandes el eu style barbare ? Fallait-il ernployel' d' autres co ins , et cela au détriment de l' économie? Pourquoi , en se– cond lieu, des monna ies échancrées, incommodes, difformes, d'un plus long travail , et en conséquence d'une exéculion plus dispendieuse? Ont-elles peut– être élé imaginées de ce tte faç on par un capricieux · monnayeur? Que signifie nt enfin ces profondes in– cisions exécutées avec un poinçon affilé , sous la forme tantàt d' un angl e aigu , tantô t de deux tiers dü cercle, et taato l ll' trn ::iÏfJ11w que l'on rc!l-
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