BASA

con tre souvent sur des monnaies consulaires des de rniers teni ps de la r épublique romaine, était-ce peu l-ê tre pour l es rendre difformes? J e doute fort qu'on puisse réunir un e collec tion e nt ière de seules monna ies fourrées, égale à celle des monnaies de pur argent; mais , supposé qu'on puisse y parvenir , il faut nécessairement admettre que l'E tat fai sait frapper clans la même année, par le même monnayeur , tantôl les bonnes monnaies, tantôt les fourrée s et cela non pas dans les détresses financières seulement, ainsi que voudraient le donner à entendre ces numi smates ; car s'il en était ainsi, aulanl vaudra it dire que la république romaine fut pendant deux cents ans et plu s, tout à la foi s riche et pauvre , assertion parfaitement absurd e . On pour– rait dire plutô t que les faux monnayeurs s'efforçaient d 'imiter la plus grande pa rtie des monnaies nou– velles que· le gouvernement mettait chaque armée e n circula tion, e t une pareille supposition serait plus vraisemblable. En effet, il ne convenait point aux faussaires de contrefaire de vieilles monnaies, parce qu 'en l es répandant au ssitôt après les avoir frappées , elles aurai ent été remarquées et peut-être même reconnues . Si les monnaies fourrées sont quelquefois plus grandes que les autres et quelque– foi s d'un style barbare, la différence qui les distin– gue est la véritable preuve de leur fausseté; car, dans leur opération, les faus saires ne réussissent pas toujours à fourrer ces monnaies de mani ère à leur conse rver l' exacte dimension des véritables; il est au ssi tou l naturel que quelques-unes soient barba– res , attendu qne les contrefacteurs ne devaient

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