BASA
- (i - trouver pour l'aire g tï l H ' f' Jeurs coins que de 111édio– cres artistes parce qu ' u11 habile graveur ne se se– rait jamais associé ù ce tte · sorte de gens perdus. Qui d'ailleurs croira fa cilement que le peuple des temps anciens fut assez famil iarisé ayec les beaux arts pour pouvoir de suite di s tinguer si le style des monnaies était barbare, commun ou classique , surtout dans d'au ssi petites pièces? Ou bien qui pourrait jamais assurer, que les monnai es fomrées plus grandes ou plus barbares, aient été ou n'aient pas été remarquées? Ou bien encore les faussaires n'auraient-ils peut-être pas été assez méchants pour les répandre loin des lieux où se fabriqu ait la mon– naie du gouvernement, dans des endroits où il eut été difficile de les comparer immédiatement aux véritables? Ils passent sous silence, pour de bonnes raisons sans doute, le motif qui fit ima g iner les monnaies dentel ées, qui n' ont été exécutèes par les ordres des magistrats, et personne n'ose le nier , que dans le but unique de faire cesser la fraudu– leuse fahricalion des monnaies fourr ées, et de mon– trer par ce moyen d'échancrure rapprochée d' une autre échancrure qu'il n 'y avait point de mélal étranger dans la pi èce de monnaie. On découvrit ensuite que les fa'ux monnayeurs ava ient trouvé le secret de fourrer mème les monnaies dentelées; on vit qu'il était par conséquent inutile d'employer ce que l'on avait cru un remède au mal , alors le s magistrats cessèrent de faire frapper de ces sortes de monùaies; il s avaient bien d'ailleurs d'autres rai sons pour agir ainsi , c'es t que ces monnai es étaient plus eoùlcuscs cl surtout d'une forme désa-
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