BASA
-7- gréahle et incommode. Enfin ib se laisent aussi sur les incisions que l'on observe dan s plusieurs mon– naies consulaires d' argent, qui ne sont autre chose . que des essais de ·quelques particuliers pour décou– vrir s'il n'y avait pas dans les monnaies suspectes de contrefaçon, une plaque de cuivre; on ne sau– rait expliquer différemment ces incisions, car si le gouvernement avait mis en cours les monnaies four– rées , comme l'assurent les numisma tes cités plus haut' il aurait dù les recevoir aussi et les retirer' et dans ce cas, ces incisions auraient été inutiles et ne devraient plus s'appeler des essais mais des dégradations. Concluons : sous tous les rapports les monnaies fourrées consulaires sont l'œuvre des faussaires et non des gouvernements, c'est un fait démontré; parce qu'un gouvernement quelconque dans une circonstance même de besoin ex lrôme n'aurait cer– tainement pas choisi l'artifice frauduleux de cacher dans les monnaies du cuivre arec de l'argent, sur– tout aux frais d'un si long travail ' faible ressource pour un grand Etat; on n'aurait poillt substitué aux grav~urs ordinaires des graveurs ignorants pour ob– tenir ensuite des monnaies plus grandes ou barba– res, et jamais· les magistrats consulaires n'eussent fait frapper des pièces dentelées sans le motif que nous avons mentionné; les monnaies fourrées ne seraient pas non plus assez nombreuses pour for– mer une collection entière , on n'en trouverait qu'en certaines années de détresse connues par l'histoire , et les type s même nous en donneraient la raison . Les magistra ts auraient donc rrcomu à bien d'autres
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