BASA

- 13 - prnchainc réunion de l'Académie Impérial e de France à Chambéry. Il a reçu de 1\1. le marquis Costa de Beauregard, Président de celle Soci été , un prospec· tus, où sont indiqués Lous les sujets dont s'occupera ce lle réunion. Arrivé au chapitre de l'archéologie, M. le chevalier prieur Gal invite tous ses collègues à foire des re– cherches et à lui transmettre toutes les découvertes qu'ils pourraient faire sur les monuments lacustres. Une palienle o_bservalion doit en effet rencontrer dans notre vallée des monuments de cc genre. Sans par– ler d'une hache en pierre, trouvée près d'Aoste, 'que .M. l'architecte Fivcl a vue en Savoie, dans les mains d"un ancien magistral de nolre ville; ni d'un cou– teau de la même nwli ère, déterré par hasard à St– Georges de Rh ème, on pourrait citer le témoignage de savants géologues italiens, qui viennent de dé– couvrir à Parme, à Bologne, à 'Imola, de petites meu– les qu'ils croient venir de la carrière de St-Marcel; car nulle part jusqu'ici, celle espèce de pierre n'a encore appnru. D'où l'on pourrait aussi conclure que noire pnys, dont plusieurs hameaux portent des noms qui indiquent l'eau ou le voisinage de l'eau, étai( connu cl ha!Jité dans une antiquité reculée, peul· être dans l'âge de la pierre, comme disent les ar– chéologues. D% vases fabriqués au lour, du fer enfoui· avec du charbon (par exemple dans la. montagne de l'A.· vcnlina à Ayas), prouveraient en outre que l'indus– tri e pénétra de bonne heure chez nos ancêtres. M. Jans, vice-président continue la lecture de son

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