BASA

- 15 - Séance dn 22 avril 18G5 . M. le Prcs idenl offre au musée de la Soc iété, 'une . belle collection d'échantillons de tou1:bc. Il ~ a sous f/:'} ,, ~::· le 11. 0 1••, de l'excellente tourbe d'Ah e (Ivree), ma- ~- ,,;;.~-·""''~·· cé rée éHI second degré; - sous le n. 2, tourbe au ·· · v premier degré de macération ;-n. 0 3, tourbe fibreuse compacte ; - n. 0 4 , tourbe fort poreuse (pour . expé- rience) : - n. 0 5 , tourbe terreuse ; - n. 0 6, tourbe ca rbonique. Ces différents spécimens de tourbe envoyés par M. le chevalier Henri d'Emarèse, proviennent deJ la vaste tourbière qu'il fait exploiter aujourd'hui à Aliee dan s le Canavésan (Ivrée). Lù, dans un Lerrain de 340,000 mètres de super– fici e, se rencontre d'abord le prédeux combustible, puis à un mètre de profo:ideur, des monceaux d'ar- 1.lres pourris, ou commençant à se déteriorer; à un autre mètre plus bns encore, une immense couche de tiges, de branches, de troncs d'arbres enfin, mais mieux conservés, ou plutôt dans un étal de solidité et de consistance, (fu'ils ne pouvaient pas avoir avant d'être ainsi ensevelis sous Je sol. Enfin, à quatre mètres au-dessous de la surface, se rencontre une quantité surprenante d'innombrables petits piquets en forme de fuseaux, c'est-ù-dire effilés par les deax bouts. On conjecture assez raisonnablement que ces pieux travaillés par la main de l'homme au moyen du silex étaient enfouies autour des habilalions Ja– cuslres. pour opposer une haie hérissée d'aiguillons ;iu:x .l1è tf' s fauves qui auraient essayé d'aborder.

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