BASA

v.ase en terre cuite renfermant des débris de char– h<>n, une fiole en verre et une m@nnaie de Trajan. Ces divers objels ainsi que les tombe~ découvertes èern iè remenl, et Je tombeau trouvé, il y a quelques années, élaient à la même profondeur et à peu do distance les uns rles autres. Voilà, il me semble, une preuve convaincanle de la haule antiqnil é des t.ombes du . faubourg St-Genis d'Aoste. Il est nai que Ù<rns celles que j'.ai découvertes j~ n'ai trouvé ni fiob, ni monnaie, ni urne, ·ni charbon, elles ne ren- · fermaient que des squelettes; mais on sa il q1rn les romains n'ont pas toujours hnîlé les cadavres. Nieu· poorl, sur le témoignage de Pline, dil que, depuis Jcs beaux jours ùe la république jusqu'aux derniers temps des Antonins, les cadavres, au moins des ci– toyens distingués (honestiorum saltem), onl été hrùlés, mais que depuis celle époque on revint ù l'usage d'inhumer les corps. Il distinguô les cadavres des citoyens dislingués d'avec ceux des simples parlicu· liers el des esclaves. Pour ceux-ci il y nvail dans les foubourgs des villes des places nommées culinœ. Su.nt in sulmrbanis locis, 'dit Fronlin, loca publica ino– pum destinata fun eribus quœ loca culinas appellanl . A. mon avis, le faubourg SL-Genis avait élé dest iné à cet usage, car loules l~s tombes trouvées so nt très· pauvres, sans inscriptions, sans ornements. Enfin je crois que c'est un cimetière païen, parce que les tombes y sont disposées Rans ordre, tandis que l'o· rieRtation des cercueils de l'ouest à l'est esl le ca· 113~lère dislinclif des cimetières chrétiens ~ Je regrelte , Messieurs , rt e ne pomoir vo us mon-