BASA

Ces fo rmul es brèves, concises, formenl comme un t ab leau synoptique de l'œuvre des six joms saisissant d' i·nLérêL el de grandeur. Vaiômér Elohî1n thôtsé hâârets, et Dieu dit: que la • ·terre produise. L'ex pression hébraïque thotsé laiss~ aux savan ts la plus grande lalilude sur l'hypothèse des gé néra lions sponlanéf's. Pourvu que l'on regarde Dieu comme l'auteur immédiat de lo11les les forces ac li ves cl passivns qui peuvent -se trouver dans les ê tres créés, celle hypolhèso n'a rien en soi qui ré– pu gnl: :l la foi el à la rai so n. Déjà S. Augustin en– seignail que Dieu n'a pas produit immédiatemenl en acte, dès l'origine, les êtres vivanls, mais qu'il a sculcmenl, par un acte de sa Loute-puissance, donné aux éléments la puissance virtuelle d'enfanter à la vie, sous c_erlaines influences, les espèces végétales el animales. (De Trin . 1. 5. n. 5. De Civ. Dei, 1. rn é. 1). S. Thomas, entrcprennnl la défense éle- son maître, nous dil qu'autre chose esl de prétendre que la terre cl l'eau aienl par clles-mêmqs la vertu de produire les animaux, e l qu' autre chose est de pen– se r que les animaux sonl produits des éléments, â condition que ces mêmes _élf)mcnts aienl élé <lès le prin cipe enrichis par Di eu d' énergies suffisantes. (S. Th. 1. p. q. 71. a. un . .:_ q. 118. a. 1). Sans enlrel' dans ce grand débat des géuéralions ~ponta nées, nous conslalon.s se ul emenl que le texte sacré ne re pou ~se pas absolurnenl celle opinion de quelques suva nl s modPrne s. Vaiômer Elôltîm · nahascéh âdâni, et Dieu dit: fai– sons l'h01nme. Voilà la .parole suprême qui clol l'or– dre de la création, qui couronne l'œuvrc des six