BASA

- '15 clic témoigne ici du culte louch:rnl et de la véné– ration profonde que les Samaritains, aussi bien quu les Juifs; professa ient envers leurs pères. Evoquer le souvenir du Dieu d'Abraham, tl'Is;:iac cl de Jacob, c'était consac rer la mémoire <.ks plus !ieaux traits de la pui ssance el de la bonté diYine , et les recom· mander à jamais ù l'attention reli gie use de la pos– térité. Tell e csl, Mcssiems, l'inlcrprélntion -exégétique et critiqu e de celle pa ge sublinw de la Genèse détaclH!f.I d'une m"in aussi délicate que sôrc. E11 somme, cc~ qui, à mes yeux, fait essenticll ernenl la beau lé lit– téraire de cc morceau, ,c'est la ma gnificence de la pensée unie ù la contexture hardi e de la période. L'a uteur marche sans doute sur les traces de ]'écri– vain sacré, il reproduit lexluellcmenl les paroles de .Moïse; certes, il n'avait rien de mieux il faire, mais son mérite personnel coùsislc à avoir su nous re· présenter, dans un tableau raccourci, la puissa nce créatrice sous une forme saisissante. Sa pensée do– minante, c'est de mettre en relief la grandeur divine; dans cc but, il lui allribuc huit comman<lemenls qui appellent à l'existence d'une mani ère 'gqduée toute la série des créatures. L' idée de Dieu éclate telle· menl dans celte scène grandiose de la création, rn pénètre tcllcmenl Ioules les pa .l'lics, que clwqu_c li. gne de l'in sc ription consacre ces mols d'une répé- tition fr a ppante: vaiômér Elôhîni, et Dieu dit. 1 La contexture de la période n'est 1)as moins rn. marqua!Jl e. L'auteur so -plaît à donnor à sn phras~ un tom vif, rnpide, comme il convicn~ à un e inscrip· lion lnpiclairr. Il ne s'allachc pas ù nous décrire . les

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=