BASA
- '13 - l\'I. J'aùbé t>uc lit ensuite une page intéressante d'un mémoire sur la Prévôté de ~L-Gilles à Verrès. Ce bourg, qui tire prübablemcnl son nom d'une an– cienne fabrique de verre, est drjà cité dans l'itiné– raire d"Antonin Auguste de .Milan à Vienne en Dau– JJ hi né. Entre plusieurs opinions , ce lie qui a li ri bue la fondation de la Prévôté de St-Gilles, en 935, à Adalbert, 1er mnrquis dlvréc, paraît la plus probable. Des chartes, le caractère d'Adalberl, le nom même de Giselle on Gille, femme du marquis, sonl de bon– nes raisons pour faire préférer celle version à loule autre. D"ailleurs, l,c sentiment des auteurs qui sup– posent \?.elle prévôté ~ossédée 'par les Bénédictins de Frnctuaire est insoutenable. M. Berard reprend la parole pour faire connaître une proposition fort digne d'accueil. Un personnage distingué de Turin, M. Je Chev. Avocal Bollati, s'est gracieusement offert à communiquer un manuscrit renfermant des franchises données par Réné de Ch<Jl· land nux habitants d'Ayas dans le 15me siècle; puis il propose d'adresser les bulletins de notre Société au R. P. Denza, directeur · de l'observaloire du col– lége royal de l\fonlculier, comme lémoignage de reconnaissance pom l'envoi régulier des bulletins météorologiques, qu'il nous l'ail parvenir depuis quel– que temps. L'assemblée applaudit à ·celle idée, et la séance est terminée, comme d'habitude, par l'in~criplion sur le catalogue des ouvrages offerls à la Société depuis la séance précédente. Siance cltt 27 septembre 1866. M. le Chanoine Duc, professeur de lhéologie ,,.
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