BASA
- 22 - vent rJe St. Ours qui le faisait desservir par des mem· bres de sa congrégation. Malgré de riches dotations, cet hospice dut recomir dans la suite des temps à la charilé publique el Mgr de Bersatoribus, évêque d'Aoste , se vit obligé, pour soutenir cet établissement, de le réunir à l'église col· légiale, comme il conste d'après un acte de 1298. Oulre celle réunion, l'acte précité établit, au moins implicitement, l'origine de cet hospice en faisant en· tendre qu'il fut fondé par le chapitre de la collégiale. Suivant cet acte encore, l'hôpital de St..Ours, silué ù l'endrnit même où se trouve aujourd'hui la maison Reboglialli, faisait des numônes considérnbles à tous les pie et religionc mendicantibus et pauveribus; mais il avait smtout pour but d'offrir un logement aux pauvres qui recevaient des aumônes de la maison de S. Ours, chaque malin à l'heure de prime. On remarque parmi ces aumônes « une Donne ou lar– gesse générale à tout venant de tout côté et, paroissc circonvoisine, en laquelle souventes fois se dislri– huenl 36 sacs de blé seigle en pain cuit, clrnque année, le jour de la septuagésime. » M. Marguerellnz termine celle nolice historique en disant que la maison de cel hospice ayanl élé in– cendiée fut reconslrnite aux frais du chapitre de la collégiale vers la fin du XVII siècle, et qu'elle fut vendue quelque temps après, lorsque les circonstances empêchèrent qu'elle ne continuât à répondre au but de son inslilution. lU. Je Chanoine Gorrel, archiviste de la Société, fait observer que le nombre des ouvrages destinés à la hiblioLhèquc augmcnle Lous Jcs jours cl qu'il
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