BASA

- 24 - ces soins i11telligcnt s reçoivent uni~ flalleUsé ai1pro– hation de tous les ·membres présents. L'asse mblée écoute ensuite avec intérêt, comme à l'ordinaire, ·M. le Chanoine Marguerellaz conlin11anl l'histoire des hôpitaux de la Vall ée d'Aoste. L'aulem parle en celle circonslnnce de l' hôpitnl Nabllisson. Selon des documents datés du XIII siêcle, cet hos– pice pari"lÎt avoir été fondé dans l'intcrv::ille qui sé– pare 1220 de 1230, sou s l'épi sco pal du B. Boniface de Valperga. Cell e maiso.n nppcléc aussi hôpital des colonnes, csl spécialement connue so11s Je nom d'hos– pice de Nalmisscn, probablement e1isuite àu nom de " ses bienfaiteurs insi gnes, Erme-mburga quœ cl'ic'itur Naboeysson, rcctrix dicti hospi tal~s , et Petrus lYaboeys– son cjus filius. Elle était située au midi de la rne dite, jusqu'ici de Nabuisson, sur J'ernplncemenl oc– cupé a11jounfhui pi"lr la rnnison Forrè, nu nord-est ile l'hôpital mnuricien, cl paraissa it pnrticulièrcmenl destinée à loge r les pauvres prêtres cl les pélcrins de pa ss age ù Aoste. En -1456, l'hôpital Nabùissori. avec tous ses revenus fut uni ù ln men se épi sco piil e cl l'évêque d'Aoste se chargea d'entret ei1lr quatre lits pour les pauvres prètrcs pél erius el de leur four– nil' le bois nécess aire pour le chauffage. Environ trois siècles plus tard, 17DJ, Mgr So!ar, cbnsid()ranl é1u'il 11e passail pre sque plus de prêlres qui eusscrù be– soin des secours de lï1ospi ce susdit, en 'ns=-i gna les re1Ùe~ ~ la bo11rs e cléricale, étn bli e pour soulager les prê tres indi ge nts du diocèse . Cel évêque esl aussi le dernier prélat qui ail .porlé Je litre de He cleur de Na buisson.

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