BASA

-4- qui ont été pendant si longtemps l'asile de la science et de la vertu, que tant de savants ont honorés de leur visite, et où tout exhale encore le parfum de ses travaux, nous rendons à la ·mémoire de notre illustre Président un hommage auquel il sourira; nons donnons à sa demeure une sorle de consécration scientifique, el nous conservons ·plus vivant au milieu de nous son précieux souvenir. Ne me serah~il pas pùmis d'ajouter qu'en vertu de la communion spirituelle qui existe entre les âmes des deux mondes, entre celles qui habitent un monde meilleur el celles qui courent encore leur cnrrière délns celui-ci, - communion reconnue par les données de la philosophie e l de la tlléologie,– M. Gal assistera à nos sé<mces, s' associera à notre œuvre, til la protégera de son ombre contre toute erreur et tout écart: ce n' est pas moi qui serai votre Président , c'est sa m{~moire qui nous présidera. Quoi qu'il en soit de ces considérations, la delle de reconnaissance que notre Société a . contractée envers son ancien Présid ent est trop légitime, trop impérieuse pour ne pas lui consncrer dans son bul– letin quelques lign es, comme un témoigna ge impé– rissable de nos communs regrets, el pour porter à la connaissance de Lous les me'mbres de la Société un évènement auquel ils prendront, à couµ sùr, une Jarge part. Monsieur Gal est né à Torgnon en 1795. Les suc– cès marqués qui cüuronnèrent le ·cours de ses éludes scol astir1ues, les rares qualités dont il était largement dolé , lui permellaienl d'ambitionner une haute position sociale, s'il eût embrassé une carrière