BASA

-5- civile. Mais docile aux inspirations du ciel qui le prédestinait à de plus grandes choses, il préféra à cet avenfr séduisant que le monde faisait miroiter à ses yeux, le modeste el austère minislère du Sa– cerdoce catholique. Résolu de consacrer à la cause sainte, sous la bannière de laquelle il venait de s'enrôler, toutes les ressources de son intelligence et tous les efiorls de sa volonté; mù aussi probablement par une pré– vision mystérieuse de sa future destinée, il voulut grossir le bagage scientifique dont il s'était enrichi au séminaire, en allant continuer ses éludes à l'U– niversité de Turin où il reçut le grnde de.. Docteur. Rentré dans sa patrie, ses talents et ses vertus le signalèrent hienlôt à ses Supérieurs comme un ecclésiastique assez distingué pour remplir digne– ment, malgrc sa jeunesse, une des fonclions les plus imporlantes du Diocèse, celle de Professeur de théo– logie, fonction qu'il exerça pendant plus de trente ans. Les nombreux élèves qu' il a formés pourraient seuls nous dire avec quelle profondeur de doctrine, avec quelle vaste érudition, el avec quel heureux talent de communicative, il développait, il élucidait devant eux le3 thèsès les plus ardues de l'enseigne- 1 ment sacré. Le professorat dont il était chargé était loin de suffire à l'activilé dévorante de son esprit, à la soif de la science CJ!.!i le Lourmenlail. Doué d'une remar– c1uable aplilude pour les sciences naturell es , il fit marcher de pair, et avec un égul succès, l'élude de la philologie, de la numismatique , de la géologie ,

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