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- n - de l'histoi1·c cl de l'archéologie. Cependant, parmi ces diverses branches de science, la dernière cap– tivait plus parlicnlièrem1~ nl ses affections; il lui don· nait une préférence que justifiaient le grand nombre des monuments nnliques disséminés dans notre vnl– léc, et le désii· ardent qui était, on peul Je dire, sa passion dominante, d'en faire connaîlre toutes les richesses et toutes ·1es grnndeurs. Aussi bien, n'est-il pas de coin et de recoin que cet infatignÎ) le ·chercheur, cet insati.able érudit n:a it parcouru; pas d'archives poudreuses qu'il n'ait fouit- . . . lées ; pas d'inscriptions lapidaires qu'il n'ait défri· chées; pas de traditions orales qu'il n'ait recueillies. De telle sorte que sa mémoire était devenue comme une encycl'opéùie vivante que l'on pouvait consuller :ivec assurance, sur tous les faits concernant l'histoire ancienne el moderne de notre pays. C'est dans ces fréquentes pérégrinations que M. Gal a moissonné les précieux matériau x historiques sur lesquels il a écrit de nombreux et savants mé– moires qui lui ont ouvert les portes de plusieurs sociétés savantes, et nvec lesquels il n formé son musée nrchéologiquc, vrai trésor artistique que con– voitent tous lès vi siteurs. Monsieur Gal étnit, en effet, membre d'une com– mission nommée pJr Charle s-Albe rt pour recueillir tous · les monuments qui intéressrnt la patrie. de l'Institut hi storique de France, de la Société archéo– logique, de la Société géologifJue, de l'Académie impériale de Savoi e, elc. Il fut élevé successivement aux dignités de Prieur de l'insigne Collégiale de Sl·Ours, de PréfeL de Colkge, de Réforma leur ·des