BASA
- 7 - éludes, de Vicaire Général du Diocès-e , et de Che– valier de l'Ordre des SS. .Maurice et Lazare. Cet amour pour la culture des sciences qui chnr– rnait lous les loisirs que lui laissaient les fonctions de ces diverses clrnrges, il voulut le communiquer ù ses frères dans le saeerdoce; sachant bien que. les lèvres du Prêtre doivent être les dépositaires de Ja science, et qu'elle exerce souvent sur les esprits malades de notre époque une influence .su– périeure ù celle èe la vertu, il conçut et réalisa, avec Je concours de ses coll ègues, l'heureux projet de fonder no.lre Académie dont il fut nommé, puis réélu Président jusqu'à la mort. Que vous dirai-je maintenant de sa vie privée? Je Ja résumer:ii en quelques mols. Nul homme n'a ja– mais su mieux vivre avec soi-même, nul homme n'a jamais su ·mieux vivre avec les autres. Vrai et sim– ple dans tous ses rapports, s:ins ostentation et sans affeetalion, affable et bienveillant pour tous, il lui eùt été impossible de se créer un ennemi, alors même quïl l'aurait voulu. Toujours content, toujours confiant en Dieu, on eùt dit que son cœur était le séjour de la paix. Il . m't~st donc permis d'avancer, sans crainte de franchir les bornes de la vérité, qu'il serait difficile de trouver une existence plus pure, plus nobl e, plus pleine, et qu'en perdant 1\1. le Prieur Gal, l'Eglise d'Aoste a perdu sa pins brillante illustration; la science, l'un de ses représentants les plus actifs et les plus dévoués; la patrie, un grand citoyen. Cet él oge, si glorieux soit-il, a reçu une éclatante conûrmation ' dans les honneurs dont on a entouré
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