BASA

-13 - directement sur une couche de diluvium composé de graviers, de galets, de .cailloux de diverses gros· seurs, mais tous arrondis par Je roulement. Celle couche dans laquelle se trouvent intercalés quelques bancs de s::ihle, mesure en cet endroit 15 :mètres d'épaisseur, et va en ·diminuant jusqu'à Ja Doire distarile de la colline de 1500 mètres environ. Elle est recouverte d\tne couche de tene ·argileuse de 2,50 d'épaisseur, espèce de lemh de couleur grise, noirâtre, assez grasse pour servir à la fabrication des briques. Les rares galets qu'elle• renferme, en quelques endroits seulement, ont ·Jeurs angles émoussés par le frottement, mais ils ·ne .présentent pas le earaclère des caillbux roulés. C'est ·un Lerrain qui ·a été rema· Ilié, 'Puisque j' y ai lrnuvé des vestiges de ·végMaux, et ·de tout petits -morceaux, rares pourtant, 'dle::brique rouge. Mais quelle est l'origine ·de celle dernière forma– tion, laquelle occupe une superficie de plusieurs kilomètres? Elle ne saurait être considérée comme un terrain d'éboulemenl descendu de la colline sous l'influence d'une force quekonque: car le terrain de la colline étant essentiellemen.t rocailleux ne pour– rait consiituer un dépôt aussi considérable d'argile pure. Moins encore serait-elle le résultat d'alluv ions amenées par les deux rivières? Se précipitant des hauteurs sur une pente moyenne de 0,018 par mè– tre, elles auraient nécessairement charrié avec l'ar– gile, des sables, des graviers, des cailloux analogues à ceux de l'alluvion ancienne. Il n'est pas permis non plus d'y voir un dépôt de

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