BASA
même fait remarquer l'absence totale ou partielle du fluide électrique dans l'atmosphère à l'approche du choléra. Toutefois, des observations faites ailleurs, particu– lièrement ces dernières années, ont donné des résul– tats tout à fait contraires. On a trouvé de l'ozone et de l'électricité en quantité suffisante, même dans les lieux où le choléra était plus intense el plus meur– trier; de là surgit la nécessité de mulliplier les observations dans les cas pareils pour pouvoir déter– miner neltement ·les corrélations dont nous allons à la recherche, et qui, il faut l'avouer, sont bien dé– licates et difficiles à découvrir. Dans ce but, nous avons continué attentivement nos observations électriques et ozonoscopiques durant les mois passés où la funeste épidémie circulait par toutes les contrées de l'llalie; nous pouvions le faire aisément, parce que dans notre observatoire on exa– mine l'électricité atmosphérique toutes les 5 heures depuis 6 heures du malin jusqu'à 9 heures du soir, et l'on observ~,' l'ozone à des périodes de 12, de 6 et de 5 heures·. (*) Par bonbeur, non par nos observations, mais pom ("") Les obse rvations de l'éleclricilé atmosphériques furent commencées, dans notre observatoire, le 1 décembre de l'an 1866. Autant qu'il nous esl donné de le savoir, elles sonl les premières et jusqu'à pré15enl les seules qui se fassent dans tout Je Piémont, après celles de l'illustre Jean-Bapli sle Beccaria qui, le premier, explora l'atmosphère même sous un ciel serein vers l'an 1775. Les observations ozonoscopiques commencèrent il y a trois ans; et depuis deux ans, elles sonl continuées sans interruption aux heures indiquées plus haut, et de concert avec celles que
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