BASA

-G affaire dans la relalion qui nous occupl· en ce mo· ment cl qne nous espérons envoyer sous peu à la Direction tle statistique qui recueille soigneusement et soumet au public tous les travaux de ce genre, se rendant digne par lù des éloges de la météorologie il<Jliennc. Toutefois, nous nous permet Irons, en terminant celle relation, de dire un mot de l'idée qui nous vint à l'esprit après avoir observé les faits cités plus hauts . .Les études que font aujourd'hui les savants, nous démontrent à l'évidence que l'électricité exerce une influence de beaucoup plus grande qu'on ne le croyait par Je passé, tnnt sur les phénomènes dè la nature que sur ceux des êtres vivants. Or, s'jl esl vrai _que ce fluide manque ou totale– ment ou partiellement dans l'atmosphère des régions où règne le cholérn, n'est-il pas probable que ce défaut ait quelque înfluence sur la propagation et sur les funesles effets de celle malndie? Aussi, parmi les remèdes sans nombre que l'on n indiqués jusqu'ù présent pour la cure du choléra, ne po11rrait-on pas essayer encore celui-ci, savoir: d'exciter ,en une juste mesure le développement du fluide éleclrique dans le col'ps du cholérique? Sans ,doute les frictions nvec de la lnine, si connues cl si forlerne11L recomman– dées dans la pél'iode algide qui est la phase la plus critique de ln maladie, peuvent bien réveille:· les memlires glacét; et engourdis pnr la violence du mal. en produis;rnt un e chaleur convenable; mais il n'esl pas moins vrni qu'elles ne sont qu'une condition fa· vorable au développerncnl de J'cleclricilé dans les mêmes membres. De lù, si l'on voulait employer des

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