BASA

nu-pieds. On lit pour légende : S . FRIS PETRI DEI GRACIA EPI AUGUSTENSIS c'est-à-dire Sigillum Fra– tris Pelri Dei Graciil Episcopi Augustensis. Ces let– tres sont en majuscules gothiques bien formées. En poinle du sceilu, on voit un écu ilrmorial porlant d'argent à une étoile à huil rayons au chef de san– guine. L'évêque représenté sur ce sceau esl Pierre IV de Son11az, issu, selon lVI. Besson, d'une famille no– ble de Chilmbéry éteinte depuis Jonglemps. Il signait tous les actes publics par ces mols: Frater Petrus episcopus augustensis. Il élait religieux franciscain lorsqu'il fut élevé à la dignité épiscopale. II (Fig. 2c1e). Grilnd sceau ovale poinlu en cire rouge plaqué sur une épaisse couche de cire blanche. Il porte trois niches en style mauresque. Dans celle du milieu, qui est plus haute que les deux autres, on voit la sainte Vierge debout portant l'enfant Jésus. Dilns la niche à droite, S. Pierre est représcnlé de– bout portant une clé de la main droite. Dilns la 3me niche, on voit S. Paul porlilnt une épée. Sur Je dais de la niche du milieu est une espèce de si6ge sur lequel est assis le Père éternel bénissant avec deux doigts de la main droile el porlanl de la main gau– che appuyée sur la poitrine un globe surmonté d'une · croix. Les trois niches s0nl supportées par une tète d'ange aux aîles étendues. A partir de l'extrémité des aîles jusqu 'au sommel du sceau, on voit dix niches en style mauresque, et, dans chacune d'elles; · le buste d'un apôtre portant son nllribu!. Sous la