BASA
rnilre pointue. La slalle dans laquelle l'évêque est représenlé apparlient au gen re ogival. Elle esl surmontée d'un dais. Pour légende on lit, quoique avec peine, ces lellres: ERICI . DEI . GRA .. EPI . .AUGUSTENSIS - c'es t-à-dire Sigillwn Eymerici Dei gralict episcopi augustensis. - Le s lellres sonl en mnjuscules gothiqu es . En poinle. du sceau, on recon– nail encore l'écu armorial de Quart qui porte d'nr– gent à deux tours crénelées de gueules ma ço nn ées de sahle unies par un e voùle formant une arcade sans créneaux, au ss i de gueules. Sous la voùle est un animal qui parnît êlre un ours. Le sceau en circ ne donne ni les émaux ni les co uleurs, mais on y relrouve les deux tours et la place que doil occu– per l'animal. Ce fut priDcipalement au XIV siècl e que les évêques ajoutèrent à l ~ur effigi e l'1" cu de lems armes. Le scea u est allaché au bas de l'acle par une double queu e. Pour sce!ler avec moin s de peine les aclesordinaires, on s'avisa, surtout en France, vers le milieu du XIII sièc le, de découper Je bas de Ja pièce qu'on voulait sceller et d'allach er le sceau au bout d'une bnnde du pnrchemin découpé. tes évêques, à celle époque, étaient obligés d'ap– poser ou de suspendre leurs sceau.x aux acles con– cernant les choses d'église, pour les rend re aulhen– tiques, ·conforrnémenl aux ordonnnnces des conciles qui avaient slalué que les actes faits pour les né– cessilés des églises seraient scellés du prop re scen u des évêques, et avaienl déclaré que le seing des · no– taires, sans le scea u ép i ~copa l , était insuffisant pour (aire foi. Aussi li sons-nous au bas de J'acte: Nos Eyme– ·ricus Dei gratia episcopus augustensis recog11oscentes
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