BASA

~ '12 - je dis la forme, car Je sceau est mafüeureusement fort détérioré. On ne peul qu'avec peine distinguer une figure ressemblant au buste d'un homme tenant de sa main droite deux clés accolées, el de la main gauche, une cr<;iix. Le buste repose sur une figure qui ressemble à un animal à longue queue, peul-être à un drngon. La légende est illisibJ.c. Les deux clés n'indiq11eraienl·elles pas l'attribut de S. Pierre el parconséquenl que ce sceau est celui de P. Gontardi, curé de St-Pierre? Une autre raison me porte à lui attribuer ce sceau. La voici: dans tous les actès que j'ai vus jusqu'ici parlant deux sceaux pendants, le sceau de la premiere personne nommée dans l'acte est placé au commencement de la ligne de gauche à droite. Je puis donc rai– sonnablement conclure que le sceau do,nl je parle, étant placé à droite de l'acte ou plutôt à la droite du lecteur, c'est le sceau dont se servait en 1274, le curé de St-Pierre P. Gontardi. Bien plus, l'image qui y est empreinte doit principalement représenter S. Pierre, puisque les sceaux des curès représentaient ·le plus ordinairement le~ saints patrons ou titulaires de leurs églises (Migne, dicl. de numismatique) p. 1250). En effet, dès l'an 1238, le concile de Cognac, en France, avnit ordonné par son rnme cnnon que que chaque église paroissiale aurnit son sceau pro– pre exprimant le nom de la pnrnisse el non celui de la personne ou du curé (Labbe concil. tom. XI pnrt. 1. p. 558). Le canon porle en litre: ttl quilibet secerclos habeat simm sigillurn. Cela posé, je me permets ùe faire deux observa– tions qui ne seront pns dépourvues d'intérêts. D'abord

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