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_ ,15 - l\'l. Corhlet dans son manuel élementaire d'archéologie natio1lale pnge q85 dit que le glaive et la clef sont des attributs de S. Pierre qui ne datent point !l'une époque fort reculée. C'est seulement à la fin d1t XII siècle que Pierre porte quelquefois ime ou deux clefs. Le sceau du P. Gontnrdi nous prouve par consé"· quent que l'usnge de donner cet attribut à Saint Pierre llurail commencé hicn tôt dnns notre vallée. Secondement, le simple titre de prêtre (sacerclos ou JJresbiter) signifiait un curé ou un recteur de paroisse . .M. Migne dans son dictionnaire rie numismatique art. sceaux, dit que J'acte de l'érection de la cure de St-Jean en Grève, pnr l'abbé du Bec et le prieur de Meulnn en 12,12 imprimé dans le Breuil, est l'un des premiers où l'on trouve le terme de curatus au lieu de celui de presbyter. L'acte dont je vous ai pnl'lé ci-dessus qui date de 1274 nous prouve que le même usage existait dnns le duché d'Aoste, vers la même époque, mais ici on s'est servi du mot incuratus. L'évêque Aymon Il de Chall:rnd, dont cet acte fait mention, était donc évêque d'Aoste en 1274. Par con– séquent M. Besson a été trompé quand il dit qu'Hum– herl II, qu'il place après Aymon II, a accordé en 1275 certains priviléges :i ses sujets de la val de Cogne cl qn'il confirma le 16 septembre 1277 les Statuts du chapitre de sa cathédrale. D'après une note de M. le prévôt Dondeynaz, Aymon II assista en qualité d'évêque élu d'Aoste à un cl1a1}itre le 10 fé– Yrier 1275 où fut dressé un slalul concernant les prébendes presbytérales. Cel évèque ful ensuite transféré à l'évêché de Ver– ceil d'où il adressa une leltre au ch::ipitre d'Aoste,