BASA

.Mgr Verccllin. -M. le Chanoine Duc s'étudie, en celle circonstance, à foire ressortir la conduite de l'éyêque .d'Aoste à l'égurd de ses vassaux de la commune de Cogne. Le Seigneur ne laisse porter aucune atteinte à ses droits de suzerain, mais lout en sauvegardant les intérêts du comte, il traite les hubitanls de son comté avec la mansuétude et l'affection d'un pasteur. M. le Chanoine Marguerettaz lit ensuite quelques pages snr l'hospice des pélerins de Donnas. Au nord de l'ancien manoir .du comte de Donnas, dit-il, per– chées sur une éminence pittoresque, se présentent encore deux ou trois masures en ruines, que l'on appelle dans le pays, l'hopitail. Celte maison, fondée, au plus tard, dans le treizième siècle, non par les nobles Dalbard, comme l'ont cru quelques-uns, mais plus probablement par le Comte de Donnas, élait primitivement un bénéfice ecclésiastique régulier de St-Ours d'Aoste. Elle devait fournir le logement et _la nourriture à un nombre déterminé de pélerins et distribuer des aumônes aux, pauvres. Ses revenus déjà peu considérables au commencement, ne mon– taient plus qu'à 92 livres d'argent el à un peu de vi.n en 1788; dès lors, par le malheur des temps, ils ont tellement diminué qu'il ne reste plus de celle institution que les murs à moitié démolis qui rappel– lent le souvenir de l'ancien hospice. Celle séance aussi est close par la nomination d'un nouveau membre effectif non résidant, c'est-à-dire du jeune et savant Comte Cavagna Sangiuliano. Séance dtt 25 juillet et du 25 octobre. Après la lcclure d' 1 Jne lettre de rcmcrcimenls, t.l'é·

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