BASA

- 2 - iùée, j'ai consacre qu elqu es rares moments de loisirs ù l'examen d' une inscription samaritaine relative à la c réation , pièce encore inconnue au monde savant, du moins i1 mon avis , et appartenant au M11sée précieux de M. le Président. C'es t le modes te résullal de mes investignlions et de mes observations, que :j e- viens aujourd'hui, .Messieurs, soumelire ù vos bie nveillantes apprécia lions. Au commencement de celle année, nolre cher col· Jègue, M. Je chevalier J.. B. Gal, guidé par le double sentiment de la foi el de l'amour de la science, visitait la Terre-Sainte , cc pays, marqué a l'emprei1ite divine, qui fut le théâtre des plus g(ands faits his· toriques des temps anciens, et qui reste le drposi– taire lcfos monuments les plus intéressants pom l'é– rudit el le chrétien. Le 17 avril, noire voyageur se trouvait à Naplouse, l'ancienne Sichem, chef-lieu de Ja secte dos Samaritains, cl il fut assez heureux pour nouer des relations avec le curé catl1olique de la ville, l\f. l'abbé Actis. Ce jeune ecclésiastique, émi" nent par ses qualités et ses La lents, est né en Pié· mont, dans les environs d' IYrée, el était depuis peu placé par le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Va· Jerga, à la lèle du pctil troupeau catholi(JUC de Naplouse. A une pareille distance de la plllric, les Hens de la sympathie sonl bienlol form és entre deux :cœurs qui se comprcnncill. Aussi, l\'J . l'abbé Acli s voulul bien remettre à noire explorateur · chrétien, 'comme . un térnoignngc de son ami lié, la copie cl'u· ne ancienne inscription IC)piclaire déposée dans la f'ynagogüe samaritaine de celle ville , qu'il avail fait re le\'cr par le moye n cl"uu cnlque fîdôlc. C'es t le