BASA
roul ea u r1 11i se trouve en cc morncnl sous \' OS ye ux, ap rès avo ir eu la chance de traverser snin el snul' l'étendue de la Méditcrrannée. Ne nous arrêton s pn s, Messiems, à l'écorce gros– sière de ces six l'cuill es de papi er à peine unies les unes :-i11x autres, pénillro ns le se ns 1:aché sous ces caractères bizarres, e t il se révèlera à nous un mor– ce:iu du plus benu style biblique. Mais, avant de vous donner l'interprétation de celle inscription, il ne sera pas inntilc de vous préscnler qu elque s notions l~isloriques sur le Penlateuque sa– maritain, dont l'in sc ription, qui nous occupe frn cc momenl, peul être regardée comme un magnifique extrait. Cel exposé préliminaire jcllcra du jour sut· noire suj et el nous aidera à juger sainement de la Yaleur du monument samaritain. Le l'entateuque samaritain n'e st autre que le Pen– tnleuque hébreu écrit en anci ens caractères qui se rapprochenl de l'écriture phénici enn e. L'alplliJbet, dil rnninl enan l Samaritain, esl composé de 22 lettres , cl était en usage, scion l'opinion commune · des hé– braïsants, chez tou s les juifs avant ' ]a cnptivité de Babylone, el·notamment pendant les règnes de David cl de Salomon, qui formenl l' époque la plus bril– lante de la lilléralurc hébraïqu e. Les caractères de cel alphahd, quoique présentant un air de famille avec le s caractères de l'héhrnu classique, en diffè· renl ce penda1n notabl emenl ~ ils sont cursifs el of– fr ent une analogie plus saillante avec les ancierines lettres phénicienn es . Quand est-ce que les Juifs aban~ donnèrent l'alphabel samaritain, pour prendre l'ai~. · phabel de l'hébreu classique avec ses lellres carréc·s
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