BASA

-4- et chaldaïqncs? On prétend avec assez de raison .que ce l'ut pendant leu r ex il à Babylone que les Juifs acloplèrent in se nsibl ement l'u sage de la lan gue. chal– d.~enne parlée par leurs vainqueurs; trou vant les lellres chaldaïques plu s simpl es et plus commodes qu e les letiÏ's, ils n'hésitèrent pa s à s'e n scrv i1', de retour dans leur patri e, pour transcrire en leur lan– gue maternelle tous les livres sacrés reçus comme canoniques par la Synngogue. Dès lors, ils retinrent, du moins pour l'usage sacré , les nouveaux caractères graphiques. Il n\~ n fut pa s de même des peuples de la Samarie. Tenaces dans leurs tradition s, ils résistèrent à l'enlraîn ement de l'innovation étran gère, e l conservèrent les anciens caractères, sa ns ri en cht:Jnger à leur pre rnièrn manière d'é crire. De là, c.st re sté aux anciens carnctères hébraïques le norn de caractères snmarilains. Au surplus, le Penlalcuque samaritain est parfaitement conf'orme pour la subs– .Lancc des choses au lexi e du Pentnleuque hébre u, et constitue, par conséquent, un nouve l argument en faveur de l'intég rit é tl e nos Livres s<Jinls. Les légères variantes qui s'y trouvenl ne nou s emp êchent pas de constater l'a ction providentielle de Di eu, qui a su maintenir, depui s plus de- 2000 ans, la pureté de sa parole écrite, au milieu de deux peuples, en– nemis acharnés ru n de l'au trc , fJ ui n'ont eu cnsernblc aucune entente, ni aucune liaison. , C'est en ces anciens caractères, appelés sa maritains, qu'est écrite l'in scription trouvée dans la Synagogue de Nnplouse. Mais, sa uf la différence des caractères graphiques, elle nous olTre un heureux spécimen de la languü hùhrnü1 urt loule pure avec ses fo rm es

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