BASA

Vaiom ér Elohùn yehî meôrâth, et Dieu dit: qu'il y ail des luminaires . Ici naîL un é difticullé, §lll' laquelle la philologie ne nous fournil aucun éclairci sse ment. Si les luminaires du firmament , le soleil, .la lune et les astres ne furent créés que le 4me jour, com– ment la lumière pul-elle éclairer l'univers dès le pr jour? Celle difficulté se résout el se concilie de plus d'une manière. On peul croire raisonnablement que la masse lun1ine11se fut créée le · 1er jour, el divisée au 4me pour former notre syslème plan élairc, ou bien que les .astres, quoique créés dès le 1er jour, ne parurcnl dans Ioule lem spl endeur qu e le 4me jour, alprs que Je ciel se lrouva suffisam1rn=: nl clair el se– rein; · l'opinion la plus accréditée de nos jours est que le fluide lumineux répan clu dans l'atmosphère ful -mis en vibralio11, les trois 1~remiers jours, par des corps célestes antres que le soleil el la lune . Quelle que soit la théorie que l'on embrasse, il est évident que ln diffusion de la lumière ùul ê tre as– sujettie dans le principe à des conditions spéciales. Quanl ù l\loïse el al1x Juifs, ils onl pu ne pe nser à aucun mode déterminé de lransmission de la lurniè,re, pendllnl les premiers jours, el croire simplement la chose erf s'en rnpporlant ù la puissance · divine. Vaiômér Elôhîm yischretsou hamma11ùn , et Dieu clii: que les eaux produisent. Le 5me jour, la bén P, diclion de Dien Lomhe sur les eaux pour en faire nnître une qu:rnlilé innombrable d'.-inirnaux aquatiques. L'au– teur de l'inscription ne diL rien fie la création des oise.-iux. C'est que son procédé ordinaire est d'énon– cer les deux premiel's mols de chaque commande– ment divin, remcllanl pour le re:sle au récit de Moïse .

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