BASA

- 32 - de · celui qui le premier l'a irîlpo.rlé clans la commune, le nom de celui qui l'a reçu du précédent, el ainsi de suite jusqu'à la dernière victime. Sa trans– missi·on .d'un . individu à l'autre y est mise hors de doute. Dans quelques cas, les effets de celle conta· gion ont été prompts à se manifester; dans d'autres, ils se sont .produits après une coinmunication plus ou moins longue; . mais le plus souvent, ils ont été nuls. Ceux qui se sont trouvés dahs de bonnes con· ditions physiologiques el hygiéniques n'ont pas eu à souffrir des causes de la maladie. On ne sait par quelle voie , par quel moyen se transmet le choléra. M. Robert Dundas Thomson , professem de chimie à 1' hôpital Sainl·Thomas de Londres, trouva en examinant l'air qui environne les malades, des corpuscules · vivants visibles à l'œil nu, qu'il reconnut être des champignons. Outre ces champignons, il a trouvé une foule de vibrions bac· terium, ou sporules. L'air des égouts contennil éga– lement des champignons el une grande quantité de sporules. M. Hassall n trouvé ces mêmes sporules dans les déjections et les intestins et les linges ma– culés des déjections, mnis }HIS de champignons. Le sang· el la peau des cholériqùes ne présentèrent rien de parttculier. On a observé que · J.es champi· gnons se développent dans l'air, · tandisque les vi· brions se développent uniquement dans l'eaQ, .ou dans un air humide. Quelq.ues s·avanls pensent que ces vibrions sont la cause tangible •du choléra, et que le principe de ce fléau ne se trouverait que dans les déjections des personnes atteintes. Ce qui est digne de remarque, c'est qu'il y a un

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=