BASA

- 34 - VIII. A ceux qui 111'onl demandé des rece ttes contre le clioléra, j'ai répondu que je n'en donnerai point, attendu que les inùications varient presque toujours. Mais il n' en est pas de ·même pour ce qui regard0 les moyens préventifs. Ces moyens s'appliquent ù tous .les cas: il s sont de tous les Lem ps e l de tous .les lieux. LeLir utilité csl s i générale cl tc ll crn cr1l évidente qu e, quoiqu'on puisse les trou ve r minutieu– se ment décrits dans tous les livres qui ont été pu– bliés sui· celle redout ab le maladie, il n'est peul-être pas hors de propos d'en donner un résumé succin!, comme concl.usion de ce travail. Les précautions que nous devons prendre pour nous préserver du cholérn, sont fondées sur la coll· naissance que nous avons de son origine el ùe sou mode de prop<lgation. No us savons que ce fl éau n'ap paraît jamais spon: tan éme nl à Aosle, qu'il y a toujours été import é, et <1ue, quelles que soient · d'ailleurs les co11dilions physiologiques de notre vallée, il ne poun.a jamais y prendre les proporlions ù\rne ôpidé111ie, si 011 en détruit le germe avant qu ' il ail eu le Lemps de se créer une sorte d' atmosphère à lui, doul il a beso in pom; vivre el pou·r se propa ger. C'est ~ détruire ce gc rm.e (jlle le s efforts de I'ad– rninisl i;a lio11.ùoi ve nt naLurelîemenL tendre loul ll'Jbord; c'est pour en circonscrire les pn~ mi ères man ifes ta– tions qu'il faut ' qu'elle se montre sévP,rc, et qu'elle ;1 g i ~se avcc la plus grande activité. Dans un petit pay,.; co1u11ic le nôtre, où les haLilalious 11e forn1e11l

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