BASA

- 36 - épidémie, on conseille de s'abstenir de crudilés, de substances indigestes, de l'abus des fruits qui pro– voquent habituellement la diarrhée. On doit proscrire sévèrement les obus alcooliques; les ivrognes sont ordinairement les premières victimes. Il fout user d'une nourriture simple el fortifiante, éviter tout excès, Ioule cause .d' affaiblissement, les passions tristes, les refroidissements: il ne fout pns sortir à jeun. On conseille aux personnes expo~éP.s aux grandes vicissitudes nlmo~phériques, aux veilles de nuil el aux sorties motinales, de prendre une lasse de thé, de café, de menthe ou de camomille, avec quel– ques cuillerées à bouche de rhum 1 d'ea11-de-vie, 011 de vin dans lequel on a foil macérer du quinquina. Lorsque le' fléau indien domine dons un pays ~ ses miasmes agissent d'une manière identique sur tons les individus soumis à leur influence; personne n'csl nb~olument à l'abri de leurs nlleinles; seule– ment les tempéraments résistf!nl plus ou moins à celle action délétère. Un étal maladif antérieur, une constitution nffoiblie, cachectique, de mauvaises conditions hygiéniques, une crainte exilgérée, sonl autnnl de portes ouvertes au choléra, aulant de causes qui dimim1enl la résislnnce vitale opposée pnr l"organisme au principe en.vahisseur. Quiconrine esl affecté par un de ces inconvénie11ls doil redou– bler de précautions el d'exactitude dans l'observance des règles de l'hygiène. Les autres n'onl pas, .1us– qn'à un certain point, .'i redouter la mnladie. C'est ce qui explique, dil·on, l'imm11nilé presque générale donl .ioui:-;senl les méde ci ns, les infirmiers cl tous ceux fJLIÎ approchent des cholériques; en effet, ceux

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