BASA

- 37 - qui remplissent ces fonctions sont ordinaircmenl en bonne santé el sans préoccupations dangereuses. Si le choléra confirmé élude souvenl nos moyens les plus énergiques el les mieux dirigés, il n'en est pas de même lorsqu'on l'allaque dans ses symplô· mes avants-cernreurs. Aussi, pour compléter l'éduca· lion du public, doil-on, lui apprendre que, en lemps d'épidémie, il faul se méfier de . Ioule diarrhée li~ quide qui s'accompng11e d'état vertigineux, de serre· menl de tempes, de borborygmes, de brisure des membres inférieurs; en un n1ot, des symptômes sa– tellites de la cholérine, lors même qu'elles ne sont pas complétement liquides et lranspurenles. L'expé– rience m'a appris, dit le docteur Marolle, que beau. coup de personnes s'imaginent qu'il n'y a pas soli– darité entre la cf1olérine el le choléra; qu'il existe une sorte de séparation entrn r.es deux manifesta· lions de la même cause morbide . Celles qui sont crainlives ou prndentcs s'occupent de lem diarrhée; mais, la pluparl ùu temps, elles se lraitenl elles– mêmes, ingéranl snns raison ni méthode, bismuth, laudanum, esprit de cumphrc, liqueurs que l'on dé. hile comme des spéciliques, ou toute autre médica. lion empirique qu'elles onl entendu vanter en allant aux informntions ou à la quatrième page des jour· nnux; le plus souvenl, sans rien changer, à leur ré· gime, à leurs habitudes, quelquefois même à leurs excès, ou en les rcprenanl dès que la cessa.lion do la diarrhée a ramené la sôcurilé; lanl elles se croient à l'abri de Loute récidive de la cholérine el surlout du choléra. Quelques-uns de ceux qui onl élé légè– remenl allcinls par la cause épidéniique recouvrenL

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