BASA

- :rn la plénil11tle 1.lc leur sanlé: un plus grand nombre restent valéludinaires pendant une ou plusieurs semai– nes; chpz fl';rntrcs, )a cholérine reparaît <Juelquefois ù plusieurs reprises el est. toujours combattue aussi peu sagcrnenl. Dan.;; ces diverses Ciltégories, il est des mall1des dont l'orgllnisme est assez é11ergique pour jnger la maladie rnalgré ces circonslanc.es dé– f:rvoraùles. Mais pour un . certain nombrf:', moins heu– r e u~, la cessa lion de lt1 diarrhée .ne constitue qu ' une rémission trnmpcl) se , suivie hienlol de l'invasion bru sq nA du choiera. La suspension sel)le de la diarrhée, . qu'elle soit' ~ po11lanée ou le rés ullal. de la rnédicl1li 911, 110 doit donc pas inspirer de l_a sécuritè au malade, pas plu :s qu 'a u médecin. Ainsi, pendant l' épidémie, loi!!. IQ monde doit se metlrc en gnr de. co ntre )'i11vasion du mal, et mellre rigoureusement· c11 pr::ilique .les préceptes de la sagesse, pour tout dire . en . un mot.. Apr0s cela, je dinii que le choléra n'est pas ù he::iucoup près une maladie aussi terrible, aussi fa. lalemenl 11101'.Lelle qu'on · le pense communément. Il n.' esl pas plus à craindre que la ftèv.r-e typhoïde, et 11e nous doit pas épouvanter davantage. J'oserais même :ljouler que de ces <leux fléaux, j.c choisirais le premier, · p::irce qu ' il .me paraît céder plus facile– menl aux moyens hygiéniques. En prenaol scrupu– leusement les précautions que je viens d'indiquer, nous avons Lo nt lieu de croire, Dieu aid::inl, que le fléau indien ne pourra plus ravager noire chère Vallée. ----..•»••t«•4"·-.----

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