BASA
" inconnus. On vit s'élevct' à l'envi des maisons >' pour nourrir les enfants abandonnés, les orphelins, 11 les malades..... D' aulres pour le logement des » élrangers el des passanls, d'.aulres enfin, pour " loute espèce de pauvres en général. Pas une mi– » sère qui n'eut son palais. Il y avait des parlicu– " liers qui enlreicnaient des hôpilaiJx à leurs frais, » comme S. Pammachicn à Porlo, S. Gallican à Osli-e, .,, elc. Mais c'élail ·d'ordinaire un apôlre de celle >) divine charité, un prêln~ qui avail l'intendance de » ces hospices, comme S. Isidore ù Alexandrie sous » le patriarche S. Théophile; à Conslanlinople S. » Zolique, puis S. Samson. » (Gaume). Ces di\'ers élablissements conslruits du IV au V siècle ne disparurent pas lous sous les ruines amon– celées, en 11:.llic surtout, pal' les irrnplions des bar– Lares du Nord: cl plus lard l'invasion des hordes sarrasines, qui de l'Orient portèrent la désolation jusque sur 11os monlag11es, n'éteignit pas cet esprit de charité qui animait les prnmiers enfants de l'E– glise Romaine. Dès que la valeur des croisés et des religieux chevaliers eut refoulé dans l'Asie ces héros de la férocité musui ma ne, les hospices se relevèrent el s'établirent parloul du X au XIV siède. La valléH d'Aoste ful Join ù'êlre étrangère à 'ÜCS monuments de la charité d1rétiennf'; elle en av.iit sm· les points culminants de ses Alpes, là même où, depuis la ·fuite des Sarrasins, vers la fin du X siècle, s'eleva l'hospice par excellence du Grand-SL·Ilernard, par les soins du saint archidiacre d'Aoste, Bernard de Menthon. Je ne vous parlerai point de cet hospice proviùenliel que tout le monde connait et nomme
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=