BASA
avec reconnaissance : hospice admirn!Jlc. refUge prodigieux que Tc temps el les vi.cissitudes ont dû respecter, el dont les neuf siècles d' exis· tcnce n'onl point diminué les forces el la vigueur. Elle en compta il dans le . sein de la ville d'Aos le, dans ses environs el dans plusieurs communes; elle en possédait pour les pèlerins et les pauvres voya– geurs sur tout le parcours de la roule qui, du som– met des Alpes Graïes el Pénines, la lraverse dans sa longueur lotnle jusque sur le lerriloire de l'ar– rnndissement d'Ivrée. La plus grande distance de ces derniers hospices entre eux était de quatre à dix kilomètres. Les indigents el les malheureux ava.ient encore dans pr.esque chaque parnisse pom· les secouri1· une caisse ·dûe à l'ingénieuse charité, la Confrérie tlile du Saint-Esprit, de daite très-ancienne, laq.uelle se trouvait souvent, pour ne pas dire haLituellcmcnL mentionnée dans les actes de dernière volonté. M. Costa, dans ses mèmoi.res de la .maison .do Savoie (t vol. page t97, nol. 98) écrit : « on croil que l:es plus ancie.ns hôpitaux en Piémont furenl, celui fondé en .H69 pnr Henry marquis de Savoi-0, et celui hâti pa1•· les . Chevaliers de !'Ordre de Saint Jean de .Jévusalem dans le faubourg d' Acqui en H 86. » Sans doute. M.. Cos la n.e corn pie pns le pays d'Aoste pour une vallée du Piémont; el si cet hislorien eut pemié a:u Duché d'Aoste, il cul lrouvé tles hos· pices de date plus reculée, tels que celui de St. Ours à Aoste, celui ùe S. Anloirw dil ùe 21 , nux portes d'Ivrée, qui doit remonter aux premières années ùu XI siècle el qui a été cédé cl confié aux
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