BASA

-~- ,, ce passage, comme c111 poste le plus avancé de la ,, civilisation humâine. » (Raoul Rochelles, lellres sur la Suis~e XXI, Turin 1829). " Il paraitrait, écrit encore M. l'abbé .Daldiguier » (vie S. Bernard, Toulouse 1858) que, dès les pre· ,, miers siècles du chrislianis1'ne, les habitants des » deux passages du Grand el du Pclil·SL-Bernard » furent évangélisés, et que par suite on y vil surgir » plusieurs édifices religieux. ,, }_.'existence d'un hospice pour les voyageurs sm· le Monl Joux dè'ï avant le IX siècle csl incontes– table. Les Bollandistes (tom. 5, janvier 20) nous décrivent le miracle opéré sur le Mont Joux en fa· veur du recteur de la maison hospitalière de ce lieu, nommé Benoît, par l' intercession des reliques de S. Sébastien, dans leur translation de Rome ù Soi~sons par Rodoïn, prévôt- de St-Médard, l'année 826. Travaillé d'une maladie mortelle depuis un mois, Benoît se fil porter à la rencontre de ce pieux trésor. Guéri suùitement, il reprit ses forces, el dans sa juùilation il ·nccompagna les précieuses reliques jus– qu'à Marligny, d'où il revinl au Mont Joux avec ceux des siens qui l'avuienl suivi. De six ù dix ans plus lard nous voyons comme abùé du couvent qui se trouvait au Mont Joux, Vultgarius, la 25e année du règne de Louis le pieux·.• « Rcperimus Vultgarium abùatem monasterii siti in Jlfonte Jo1•is. » El l'his– toire nous donne le nom d'un 5e hospitalie1· de Mont Joux dans l'abué Arlmannus, élevé ensuit ·e sur le siége épiscopal de Lausanne, el appelé Eleemosinarius .Uonlis Jovis par Simler. Cel hôpital · esl nommé ex– pressément dans le partage fait Yers l'an 859 entre

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