BASA

-7- Lothaire JI ùe· Lorraine cl ses frèrns, car y.cc !ùanl à Louis II, roi d'llalie, loul ce qu'on :ivail de ce même côté de l'Italie en deçà du Jura, Lolhairc se rései·– vail l'hospice de Mont Joux " Hospita(e quo(l est m .Monte Jovis ,, (f)urandi Alpi Graie cl Pennine et Berliniani ... ad ann. 850). • Je ne crains ainsi a11cu11emcnl de dire, avec un man11sLTil lalin du dernier ~iècle, que sur ces rnon– lagnes du Grand el Pelil·Sl-Bernard les anciens chré– tiens ont chan~é en . églises dédiées il N. S. cl à la B. V. M. les temples des idoles qui s'y trouvaient :· qu'ils y avaient aussi des hospices poli!' le soulage– menl des pèlerins cl des voyageurs: el que les Sar– rasins au X siècle inc endièrent cl. rasèrcnl le cou.– ve111 qui y avait été (•lahli anciennement. "In lYlonte Jovis abbalia eondita antiquitus fuit, scd a Sarraccnis seculo X i11censa et vastata. » Est-il en cffel croynble qu'avec le culte calholiqne introduit dans ces lieux sm les nrines du paganisme on n'aie pas aussi profité de la maison que les Ro– mains idolâtres y avaient bâtie pour les soldats : (mansio), afin de donner un refuge au \'oyagcur? Et ce ne furent assurément pas des laïques seuls qui se seraient voués à passer l'hiver sur ces monts. Le prêtre y était sans doute. Mais à quelle époque cet ancien hôpital du .Monl Joux aurait-il commenct'. depuis ·quand y aurait-il eu un corps de religieux ou au morns un prèlre régulier ou séculier pour y exercer l'hos– pitalité? El s'il y a eu des religieux, à quel ordre, ù-quelle maison mère auraient-ils appartenu? Je ne saurais don– ner des réponses sùres el calhégoriques à ces qu eslions. Quelqu'un pensera peul-êlrc de suite à Charlemagne ...

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